Education et comportement canin

Une chose est sûre : quand des chiens se promènent entre eux, ils ne se rappellent pas. Au-delà du fait qu’ils ne parlent pas, ils n’aboient pas pour se dire « Reviens ici » ou « Attends-moi ». Leur communication passe par le langage non verbal, l’observation du corps de l’autre, de ses regards et mimiques faciales. Je l’ai beaucoup répété dans mon livre, le chien est un fin observateur, et pour ce qui est de nous avoir à l’oeil, nous pouvons lui faire confiance. 

MAIS ! 

Cette compétence naturelle, particularité, spécificité, appelons-la comme on veut, est souvent entachée très tôt par le sacro-saint rappel. Entendons par là le « rappel vocal », par opposition au « rappel silencieux ». Certains n’en auront peut-être jamais entendu parler, pourtant, il est vraiment efficace, et surtout facile. J’en veux pour preuve les chiens sourds qui ont souvent un excellent rappel automatique, sans que personne ne les rappelle jamais… 

COMMENT L’EXPLIQUER ? 
• Le rappel en silence respecte l’éthologie canine. 
• Le rappel en silence invite l’humain à observer son chien, à croiser son regard, à s’exprimer comme lui (ça change). 
• Le rappel en silence scelle dans le marbre des compétences innées chez le chien. 
• Le rappel en silence permet à la relation de confiance humain-chien de s’épanouir à long terme. 
• Le rappel en silence détend et repose le binôme. 
• Le rappel en silence ne dérange pas le chien à tout bout de champ. 

"Un jour, j’étais en vacances, et j’observais un homme avec son braque. Ils marchaient devant nous, le chien vivait sa vie, tout en se déplaçant autour du monsieur. Entre eux, une distance d’une dizaine de mètres. Je n’ai jamais entendu la voix de l’homme qui s’arrêtait pourtant régulièrement pour cueillir des mûres. À chaque fois, son chien revenait, attendait, tout en vaquant à ses occupations… Quand nous l’avons dépassé, j’ai dit : « Bravo pour le rappel Monsieur » (je voulais dire « pour le suivi »). Et il m’a répondu « Mais c’est justement parce que je ne le rappelle jamais qu’il revient Madame.»"

Précision toutefois. Le rappel en silence n’exclut pas le rappel vocal. Il est en effet important qu’un chien revienne au rappel vocal aussi, qu’il l’ait appris pour les situations d’urgence. Mais disons que c’est souvent parce que le chien a un rappel silencieux excellent, qu’il aura « un rappel parfait », pour reprendre cette expression qui me fait toujours un peu sourire. Non par moquerie, mais souvenons-nous quand même que la perfection n’est pas terrestre, pas canine, et encore moins humaine. Le chien est faillible, l’homme aussi. Attendre un « rappel parfait », c’est le meilleur moyen de ne jamais l’obtenir. Si les chiens entraînés au rappel en silence ont un excellent rappel vocal, c’est aussi parce que la demande ferme de rappel reste rare. 

BREF. CONCRÈTEMENT, LE RAPPEL EN SILENCE, C’EST QUOI ? 

Plus tôt nous favorisons ce comportement, plus c’est facile. Le chiot est naturellement dans le suivi, les pauses et l’attente de sa figure d’attachement. Parce que l’environnement l’intimide encore un peu, s’éloigner n’est pas (encore) une chose évidente pour lui. Alors, en promenade, faisons des pauses régulières. Attendons qu’il nous regarde et voit que nous sommes arrêtés. Penchons alors la tête à droite ou à gauche en lui souriant, et faisons quelques petits mètres dans cette trajectoire. Quand il nous rejoint, baissons-nous, gratifions-le, encourageons-le, récompensons-le. Puis, repartons lentement, afin de l’inviter à nous suivre, sans lui demander. 
Les pauses sont salutaires, agréables, un moment de retrouvailles. Elles développent l’attention de notre chiot qui grandira en n’oubliant pas que nous sommes là, derrière lui, et qu’il est bon et sécurisant de regarder où nous allons. En effet, observant que nous sommes stoppés, le chiot revient… au rappel en silence. Il grandira avec cet « apprentissage », ou plutôt avec cette « compétence » que personne ne lui a retirée, en voulant trop tôt installer le rappel vocal. 

MAIS ATTENTION, SOYONS JUSTE ET MODÉRÉ. 

L’autre moitié du temps, c’est à nous de suivre notre chiot et de nous intéresser vraiment à ce qu’il fait, et explore. C’est à nous de ne pas oublier que faire trop de pauses peut finalement le fatiguer, et lui passer l’envie de nous rejoindre, même si nous sommes agenouillés, souriants, les bras grands ouverts. Il nous revient de saisir que l’objectif d’une balade doit rester la balade elle-même, pas le rappel en silence. Le rappel en silence doit s’inscrire dans un comportement naturel, une interaction utile, qui a du sens pour votre chiot, et qui reste en lien avec le contexte immédiat. C’est fondamental. L’environnement nous soutient. C’est avec lui que l’on travaille. Rappeler son chien juste pour le rappeler (et travailler) est une grosse erreur, comme multiplier les pauses. Avec le rappel silencieux, notre jeune chien conserve ainsi l’envie de se promener avec nous, car nous ne devenons pas un empêcheur de tourner en rond. 

Pour le chien adulte, c’est la même chose, mais la longe de dix ou quinze mètres sera de mise. En effet, si notre chien nous quitte régulièrement, cette étape est nécessaire pour sa sécurité, et aussi pour éviter qu’il réitère sans cesse un comportement que l’on souhaite qu’il exprime moins. Avec la confiance, nous nous sentirons capables un jour de lâcher la longe au sol, observant que nos pauses continuent d’inviter notre chien à revenir vers nous. La proximité sera félicitée, généreusement renforcée, à la hauteur des motivations de notre chien, dernier détail mais non le moindre. On ne donne pas à manger à quelqu’un qui a soif. 😉

Je vous donne une petite méthode pour un chien adulte qui manquerait de rappel automatique. Mais gardez en tête que le principe même de la « méthode » me donne de l’urticaire et que votre chien et vous êtes uniques. Alors cela va peut-être vous aider, mais restez à l’écoute et observez votre chien avant tout. En effet, certains conseils pourraient ne pas lui convenir. 

Le rappel silencieux peut être entraîné comme suit. Le chien est en longe (longueur à déterminer) tenue en mains ou lâchée au sol (selon le chien), toujours souple : 

• En balade, veillez à opérer des déplacements larges, de belles courbes, et des changements de direction annoncés avec votre tête (un petit plus pour que votre chien apprenne que vous utilisez le hochement pour lui donner la direction). Il est devant, c’est utile. Et en général, ils aiment beaucoup ça. 
• Évitez de vous déplacer en ligne droite au départ. C’est beaucoup plus difficile. 
• Dans vos déplacements, marquez beaucoup de pauses et respectez toutes les pauses de votre chien, en vous intéressant à ce qu’il fait, trouve, renifle. Faites partie de l’aventure ! Faites semblant parfois d’avoir trouvé quelque chose. Quand il vient, attisé par la curiosité, partagez la découverte. Rangez votre téléphone, partez seul avec votre chien. 
• Lors d’une pause, rester toujours conscient de l’orientation de votre propre corps, de votre propre tête, afin d’amener votre chien à prendre la même direction que vous, sans lui demander. 
• Lorsque votre chien se rabat vers vous, vous rejoint, ou prend la même direction que vous (même en vous devançant), gratifiez-le de temps à autre avec ce qu’il aime (une séquence de travail, un rapport de balle, une détection de jouet ou de friandises au sol ou sur vous, un jeu de traction, etc.). 
• Dans cet entraînement qui développe la relation inter espèce en se basant sur l’observation mutuelle, la concentration et le langage non verbal, il est important de garder le silence, de se retenir de rappeler son chien parce qu’il ne reviendrait pas assez vite. 

Et comme tout ce qui va sans dire va encore mieux en le disant dans le monde merveilleux des réseaux sociaux où nos articles sont lus à moitié, ce texte ne vous dit pas de ne pas entraîner votre chien au rappel vocal. Il ne vous dit pas non plus de ne jamais lui parler. 😉  

Cynoconsult 

À bientôt
Aude 🐾

COMMENT AVOIR UN CHIEN HEUREUX ?

Un chien est heureux grâce à 4 hormones du bien-être, l'endorphine, l'ocytocine, la sérotonine et la dopamine.
• Qu’est ce qu’une hormone ?
Hormone (du grec hormân, exciter) est une substance sécrétée par une glande endocrine, libérée dans la circulation sanguine et destinée à agir de manière spécifique sur un ou plusieurs organes cibles afin d’en modifier le fonctionnement (source le Larousse). Une concentration minime de ces messagers chimiques suffit à déclencher une réaction de l’organisme.
La particularité des hormones du bien-être, c’est qu’elles sont faciles d’accès, contrairement aux autres. On peut, par son comportement et son hygiène de vie, stimuler la production de sérotonine (hormone de la bonne humeur), d’endorphine (sorte de morphine naturelle) et d’ocytocine (hormone de l’attachement et de la sécurité intérieure).
Comment stimuler les hormones du bonheur de votre chien ?
• Les endorphines :
Les balades permettent d’augmenter de 30% les endorphines et de diminuer d’autant les émotions négatives – en particulier le cortisol (hormone du stress). Si la durée minimal pour ouvrir l’esprit de votre chien est de vingt minutes, vous avez tout intérêt à pousser jusqu’à une heure la balade, en laissant sentir, creuser, courir, bref mener tranquillement sa vie de chien.
Jouer avec ses congénères permet aussi à l’organisme d’évacuer la pression du quotidien et libère des endorphines, à l’effet antidépresseur et anxiolytique.
• L’ocytocine :
Les séances de câlins et de massages sont un formidable réservoir d’ocytocine. Un massage de 20 minutes suffit pour obtenir sa dose de bonheur  🙂
• La sérotonine :
Tout comme nous, la lumière, via l’hypothalamus, augmente la sérotonine. Il suffit de passer deux heures en pleines natures pour se sentir en forme. Pour votre chien une grandes balade en pleine nature lui sera très profitable, il aura moins faim, se concentrera mieux et sera moins sujet aux problèmes de comportements.
De même que les rencontres entre congénères permet de booster son taux de sérotonine (hormone de l’attachement et de la sécurité intérieure). Fréquenter régulièrement des « amis » titille les deux hémisphères cérébraux, le cerveau gauche, celui de la rationalité, et le cerveau droit, celui des émotions, ce qui provoque un véritable bien-être. En jouant et en rencontrant d’autre chiens, de façon agréable et harmonieuse, votre chien arrive à lâcher prise quelques minutes et fait ainsi chuter son taux d’adrénaline et stimule la croissance de ses neurones. Effet bonne humeur assuré !
• La dopamine :
Quand à la dopamine(hormone de la motivation et du plaisir) vous pouvez la réveillez en proposant à votre chien de sortir dans des lieux différents, d’explorer des territoires inconnus et de lui apprendre des choses nouvelles, faire une activité sportive. La nouveauté éveille les sens, c’est ce qu’on nomme l’effet Coolidge, la stimulation par la nouveauté, là encore, parfait pour booster la bonne humeur.
En résumer, pour avoir un chien heureux, il faut :
- Baladez votre chien tous les jours en pleine nature et en liberté (ou longe si vous êtes en plein apprentissage du rappel et/ou chien réactif).
- Faites lui rencontrer d’autres chiens librement (On privilégie la qualité plutôt que la quantité !).
- Câlinez votre chien et lui faire des massages.
- Boostez ses sens et ouvrez lui l’esprit.

Super texte de Comportementaliste Laurence Roux 
📷 Image complémentaire au texte de Nature de Chien 

A bientôt
Aude 🐾

Et oui, à chaque période suffit sa peine 😅 
Quand c'est pas les chenilles processionnaires, c'est les tiques.
Quand ce n'est pas les tiques, c'est les cyanobactéries. 
ET quand c'est pas les cyanobactéries, c'est les EPILLETS.
Breeeeef, faites attention à vous loulous !

• Attention aux épillets •

🌾 C’est une plante dangereuse malgré son aspect inoffensif, car elle s’accroche aux poils du chien et peut pénétrer dans tous ses orifices.
Elle pousse du mois de Mai à Septembre, donc redoutable l'été.
À la fin du printemps, ces herbes se dessèchent, durcissent et se détachent alors très facilement de leur tige.

Chaque épillet est constitué de plusieurs éléments disposés de façon bien particulière :
• Une des extrémités se termine par une pointe très piquante.
• Tandis que l’autre extrémité se termine par de petites structures très fines et allongées.
Cette conformation particulière a deux conséquences :
• Les épillets s’accrochent très facilement à toute surface filamenteuse (vêtements, poils des animaux...)
• Leur extrémité pointue suivie d’une partie plus large et évasée les fait progresser toujours dans le même sens.

Ainsi, ils vont très aisément s’accrocher au poil d’un chien ou d’un chat (ce d’autant plus que le poil est long, frisé ou entremêlé) et s’ils réussissent à s’infiltrer sous la peau de l’animal ou à pénétrer dans une cavité (conduit auditif, narine), ils n’en ressortent plus, s’enfonçant toujours plus en profondeur.

⚠️ Il faut vérifier et brosser son chien après chaque balade ! 🌾

Quelles parties du corps faut-il surveiller avec attention ?
• Le nez : Le chien qui vient d’explorer frénétiquement une zone d’herbes hautes se met brutalement à éternuer, au point de se taper le nez au sol, à renifler. Des écoulements nasaux et des saignements peuvent ensuite être repérés. 
• Les yeux : Le contact de l’épillet sur l’œil est très douloureux. Un épillet doit être suspecté si l’animal se met à cligner brusquement des paupières, qu’il pleure et se gratte ou qu’il se frotte la face sur tout ce qu’il trouve. Les paupières enflent ensuite rapidement et l’animal garde l’œil fermé.
•  Les oreilles : L’épillet vient s’accrocher aux poils situés sous l’oreille vers laquelle il progresse lentement. Lorsque l’herbe finit par pénétrer dans le conduit auditif, le chien, gêné, secoue la tête, se gratte l’oreille et refuse qu’on y touche. Il a tendance à pencher la tête du côté où l’épillet a réussi à entrer.
•  La bouche : Pour une raison qui n'appartient qu'à eux, certains chiens (et chats également !) vont régulièrement manger de grandes quantités d'herbe… et se retrouvent avec des épillets plein la bouche. On découvre ces épillets plantés dans la gencive, dans les amygdales, entre deux dents, ou dans des poches de gencive.
•  Les voies génitales : La conformation des épillets leur permet de se glisser dans des passages extrêmement étroits comme la vulve chez les femelles ou le fourreau chez les mâles.
•  Ils sont également capables de percer l’épiderme et de se glisser sous la peau. Le point d’entrée de l'épillet se situe généralement entre les doigts ou sous la patte, zones où la peau est particulièrement fine. Le propriétaire pourra alors remarquer que son animal boîte ou qu’il se lèche une patte avec insistance. En début d’évolution, un examen attentif va permettre de repérer une petite ouverture entre les doigts. Après quelques jours, la peau est déjà refermée mais une petite région violacée et enflée peut-être remarquée.

Si votre chien a des épillets et que vous ne parvenez pas à les lui enlever vous-même à l’aide d’une pince, il faut vous rendre chez un vétérinaire qui utilisera une pince spéciale.

N’essayez surtout pas d’insister seul, surtout si l’épillet se situe dans l’oreille de votre chien, car vous pourriez lui faire encore plus mal. Ne tentez surtout pas de mettre un nettoyant ou autres produits dans l'oreille pour calmer la douleur, en effet ces liquides gèneraient l'examen du conduit auditif par le vétérinaire.
Il est souvent nécessaire de pratiquer une intervention sous légère anesthésie, car la douleur est telle que le chien ne se laisse pas faire.
En préventif il est préférable de promener son chien en laisse lorsque vous vous trouvez à proximité de terrains remplis d’herbes hautes et veiller, après chaque balade, à inspecter minutieusement le pelage de votre compagnon en insistant sur les zones de plis cutanés (bien écarter les doigts, regarder sous les pattes, vérifier l’absence d’herbes à proximité des oreilles, de la vulve...)

Cet examen approfondi vous permettra, en outre, de vérifier l’absence d’autres “petits invités” (puces, tiques, aoûtats...) eux-mêmes très présents en cette saison.

À bientôt 
Aude 🐾

L'éducation positive ou le renforcement positif !

Avec la popularisation de l’éducation positive (que ce soit pour le chien ou l’enfant), vient certaines idées reçues. Il y a beaucoup d’incompréhensions et d’interprétations erronées concernant les théories de l’apprentissage, sur lesquelles sont basées ces méthodes. Notamment, le renforcement positif, qui implique souvent de donner des friandises pour récompenser. Ce dernier point est souvent contesté. Certains éducateurs se vantent même de travailler sans friandises.

Ce qu’il est important de comprendre, c’est que ces processus d’apprentissage sont communes à toutes les espèces animales. Ce n’est pas juste une méthode « inventée » pour satisfaire les coeurs tendres; c’est un phénomène qui régit bon nombre de comportements.

La base de l’éducation positive – le renforcement positif
Le renforcement positif (il peut aussi être négatif), est un processus par lequel les humains et les animaux apprennent à identifier et reproduire les comportements qui produisent un événement plaisant. Cet événement plaisant est ce qu’on appelle un renforçateur.

Le renforcement, c‘est donc:
❥ Renforcement = augmenter la fréquence d’un comportement, le motiver à être reproduit.
❥ Positif = ajouter un stimulus, négatif = retirer un stimulus.
Quelques exemples de renforcement positif :
❥ Une bonne note (on ajoute une conséquence agréable) lorsqu’un enfant travaille bien à l’école (le comportement qu’on chercher à motiver).
❥ C‘est aussi donner des bonbons à un enfant lorsqu’il a rangé sa chambre.
❥ C‘est recevoir des « likes » pour nos publications sur les réseaux sociaux – d’ailleurs, les développeurs ont très bien compris comment fonctionne le renforcement positif et à quel point il peut motiver certains comportements (ex= regarder son téléphone, parfois très régulièrement). Plus vous aurez de « likes », plus vous posterez, plus vous regarderez votre téléphone, plus vous passerez de temps sur les réseaux sociaux… Les « likes » sont un peu vos friandises.
La valeur des renforçateurs

Les stimuli renforçateurs peuvent être de plusieurs natures:
❥ Les renforçateurs primaires ont une importance biologique (ex= la nourriture, l’eau, le sexe, le confort…), qui poussera automatiquement le chien à produire le comportement, sans conditionnement.
❥ Les renforçateurs secondaires sont conditionnés, ce qui veut dire qu’ils ne signifiaient rien pour l’individu avant l’apprentissage.
❥ On parle aussi de renforçateurs tertiaires, qui sont conditionnés, mais dont la fonction est d’annoncer un renforçateur secondaire.

Les renforçateurs conditionnés (appris) sont des stimuli neutres (dénués de sens) qui deviennent des stimuli qui prédisent quelque chose de positif, après avoir été associés à des conséquences positives (généralement à un renforçateur primaire).
Par exemple, si vous donnez un billet de 500€ à un bébé, il ne perçoit rien d’autre qu’un bout de papier, qu’il mettra probablement en bouche ou jettera par terre. Ce billet ne signifie rien. En grandissant, il apprendra que ce bout de papier lui permet d’avoir plein de choses qu’il désire. Cet apprentissage (conditionnement) fait de ce billet un renforçateur secondaire de grande valeur, qui peut motiver des comportements permettant de le recevoir.

Une chose importante à savoir est que si on retire le renforçateur primaire auquel le renforçateur secondaire est associé, ce dernier va perdre sa valeur, parfois totalement.

Pourquoi ‘éduquer’ un chien et quelles méthodes utiliser?
C’est important de comprendre ces notions, pour voir les avantages des renforçateurs primaires dans l’éducation canine. Principalement parce qu’ils ne perdent jamais leur valeur. La nourriture est un renforçateur très puissant et fiable. Même un renforçateur secondaire qui semble avoir une grande valeur, aura toujours plus de ‘puissance’ s’il est associé à un renforçateur primaire. Un chien qui adore être félicité avec un « c‘est biiiennn!!!« , le sera certainement + si ces mots sont régulièrement associés à de la nourriture. Avec l’éducation basée sur le renforcement positif, vous motivez votre chien à produire d’autres comportements dans le même contexte… Et la nourriture est un bon ‘salaire’ pour le motiver 😉

Si ce n’est pas du renforcement positif, vous utiliserez, peut-être sans le savoir, une autre processus de l’apprentissage par association, comme la punition positive (punition = réduire la fréquence d’un comportement, positif = ajouter un stimulus). Plutôt que de motiver les comportements désirables, vous allez punir ceux qui ne le sont pas. Pour ‘éliminer’ le comportement, il faut qu’il mène à une conséquence déplaisante (souvent la douleur, l’isolement, l’ignorance, la peur…). Ça pose de grandes questions éthiques.

Pour reprendre les mots d’une consœur: «L’éducation moderne, ce n’est pas une affaire d’obéissance et de discipline, mais de construire une relation forte et équiper les chiens d’une stabilité émotionnelle et de compétences qui leur permettent de faire de bons choix, afin de vivre et s’adapter à notre monde ».

Comment savoir si le renforçateur que vous avez choisi est le bon ? C'est à dire, à une haute valeur ajouté pour votre chien ? 
On TEST ! 

Non seulement on test s'il est plus motivé grâce à : 
• La friandises 🍗🧀
• La caresse (⚠️ un chien au travail n'accepte pas forcément la caresse en renforçateur ; je vous le souligne régulièrement en cours)
• Le jeu
• La voix
• La libération 

Mais s'il est motivé par la frifri, on test laquelle on utilisera en fonction des problématiques que l'on rencontre et le milieu dans lequel on travail. 

Par exemple : 
• J'ai un chien dont capter son attention en extérieur est compliqué et le rappel est en cours d'apprentissage.
(certes on travail en milieu plus stimulant puis on augmente le critère petit à petit, mais pour que ce soit plus parlant, j'exagère un peu la chose). 
Dans ces moments compliqué je n'utilise pas la friandises "classique" que j'utiliserais au quotidien (pour le bassiner avec un assis par exemple) mais je mise sur une friandise à HAUTE valeur ajouté (c'est le chien qui choisi SA frifri de folie 🍗🧀😉 pas vous !). Il faut que votre renforçateur soit pluuuuus attrayant que ce qui l'intéresse tant à l'extérieur ! Oui oui, c'est possible. Mais il faut trouver THE frifri et du temps 😊

Ce que j'aime faire également c'est : une pochette à friandises aléatoires. Dans cette pochette il y aura des friandises "classiques" et des friandises JACKPOT ! On peut les utiliser aléatoirement pour motiver son chien *Ok, là je vais revenir au rappel parce que la dernière fois j'ai eu une friandise WOUAW!* par exemple ! 
Mais surtout pour toujours avoir avec moi une sorte de friandise forte pour mes chiennes. Rappel d'urgence = 🍗🧀🎉

P.s.: Non, ce n'est pas parce que vous donnez des knackies, des de jambon ou autre, que votre chien va être dépendant de la bouffe pour humains 😉

📸 Bâtonnets de poulet séchés, cubes de canard séchés, cubes de poulet lyophilisés et petits sprats séchés ! 🤤

À bientôt
Aude 🐾

Parlons matériels canin ! 

Dans ce post, je vous explicite pourquoi je recommande et utilise ce type de matériel. Cependant ce n'est que mon propre avis et chacun peut avoir un point de vue différent 😉

Mes indispensables : 
• Médaille
• Collier plat
• Harnais
• Gps
• Poignée
• Laisse 
• Longe

La médaille : 
Une médaille permet une identification supplémentaire à la puce et se lit à l’œil nu, pas besoin d’être équipé d’un lecteur spécifique. Ainsi si votre chien se retrouve perdu et qu’un particulier le trouve, il pourra ainsi vous contacter facilement et vous restituer votre chien (surtout si c'est un dimanche ou jour férié 🙄)
Recommandation : les médailles Red Dingo. Gravure bien lisible et garantie à vie et large choix.

Le collier plat : 
Si on opte pour un collier, je recommanderais uniquement le collier plat (collier classique) ! D'une largeur adaptée au gabarit du chien (suffisamment large pour du gros chien et plus fin pour du petit chien).
A clips ou à boucle, peut importe tant que c'est de la qualité ! 

Le harnais : 
Si on opte pour un harnais, je recommanderais uniquement les harnais en Y ! Ils permettent de bien dégager les épaules du chien. 
Des références que je recommande les yeux fermés : Non stop dogwear, Dog copenhaguen et True Love.
Attention, ce n'est pas le collier ou le harnais qui fait que le chien tire plus ou moins en laisse ! C'est un APPRENTISSAGE. 

Le Gps : 
Il m'est bien utile car je suis toujours en vadrouille avec mes nenettes. Même si j'anticipe au maximum en mettant la longe dans les endroits inconnus ou fréquentés, je suis d'autant plus rassurer de savoir oú elles sont si besoin ! 
Tractive : -30% sur l'achat d'un gps avec ce lien https://tractive.com/r/HPj9iE

La poignée : 
Accrochée au harnais en permanence, elle permet d'avoir une prise rapide. 
Ex : Un vélo déboule de nul part, hop rappel d'urgence et on peut tenir notre chien rapidement le temps du croisement. 

La laisse : 
La taille minimale d'une laisse doit être de 2m. Plus la laisse sera courte, plus le chien tire. C'est le reflexe d'opposition! 
Plus la laisse sera longue et plus le chien aura le temps de prendre les odeurs. 
Chien qui renifle = chien qui se détend = chien plus apte à recevoir un apprentissage.

La longe : 
Utile et indispensable si vous avez un chien en cours d'apprentissage du rappel, un chien réactif etc. Ca permet de lui laisser suffisamment de d'espace pour se dépenser mais en mettant tout le monde en sécurité ! Vous et votre chien, mais aussi le monde qui vous entoure ! 
Allant de 5 à 30m, la gestion de longe s'apprend ! 

Pour le collier plat, la poignée, la laisse et la longe je recommande forcément Le Shop Des Canipotes. Le Biothane à tellement d'avantages que je ne jure que par ça ! Pour plus d'infos, rendez vous sur la page Facebook ⬆️

Et toi, qu'est ce que tu utilises pour ton loulou ? 

A bientôt
Aude 🐾

Voici un post qui n'est pas dans mon habitude mais je voudrais faire un petit rappel sur mon rôle en tant qu’Éducatrice et Comportementaliste canin.

Beaucoup de personnes pensent que lorsqu'un comportementaliste ou un éducateur intervient, celui-ci va régler le problème d'un coup de baguette magique ou encore qu'il ne sera alors pas nécessaire de changer de son côté, après tout "ce n'est qu'un chien" on ne va pas non plus se casser les pieds à travailler !

La chose à savoir en tout premier, la plus importante à prendre en compte lorsque l'on souhaite travailler avec moi : NON, un chien ce n'est pas JUSTE un chien ... Un chien c'est un membre de la famille, un individu à part entière qui se lève comme vous chaque matin, mange et vie sa vie à la première personne comme vous et moi.
Il va donc de soit que lorsque l'on adopte un individu, qu'on lui donne un nom, ainsi qu'une place dans notre maison, cet individu est la possibilité de vivre tout aussi bien que nous et qu'on le prenne un temps soit peu en considération..

Normalement je ne devrais pas avoir à mettre en avant ces propos, c'est quelque chose de normal à mon sens ...

La seconde chose à savoir est que j'interviens pour vous donner les clefs de la réussite, pour comprendre votre chien, pour vous guider sur de bonnes voies. Je ne peux pas faire le travail à votre place, je voudrais bien, mais ce n'est pas moi qui vie avec votre animal.
Je ne suis pas magicienne, il est IMPÉRATIF que vous de votre côté, vous mettiez de la bonne volonté et preniez le temps de mettre en place les différents conseils que je vous donne, sans quoi votre chien ne pourra pas progresser c'est une évidence ...
~ Et je n'accepterais pas "d'avis" négatif sur mon travail si c'est parce que VOUS n'avez pas suivi les recommandations et consignes à appliquer (mais si vous les avez oubliés ou autre je suis disponible pour faire un point si besoin !). Ces mots sont durs mais je me remets constamment en questions, après chaque cours/bilan afin de faire évoluer et de m'adapter au binôme au MAXIMUM (et parce que je n'ai pas la science infuse, encore moins lorsqu'on travail avec du vivant), mais je ne peux pas/plus porter le poids de votre non volonté ... Ma santé mentale et ma motivation me remercieront ~
Votre chien mérite d'avancer, seulement il a besoin d'un guide et ce guide c'est VOUS !
Je suis un peu amère dans ce texte, cependant je commence à fatiguer de voir des chiens mal dans leur peau, car l'humain qui s'en "occupe" le garde comme pot de fleur dans la maison, sans sorties, sans activités enrichissantes ou encore sans affection et amour .. 

Pour résumé : 
• Je ne suis pas magicienne. 
• Je ne travaillerai pas ton chien à ta place.
• Je ne tairai pas ce que tu ne veux pas entendre.
• Je ne te dirai pas que je suis d'accord avec toi, si je ne le suis pas.
• Je ne te dirai pas que ton chien c'est le plus beau, juste pour flatter ton ego.
• Je ne garantis pas qu'après une séance, tout va rouler. 

Par contre, 
• Je ferai toujours de mon mieux pour t'aiguiller.
• Je reste disponible pour tout questionnement.
• Je t'expliquerai toujours pourquoi je te propose de faire de telle ou telle manière. 
• Je te laisserai toujours décider d'un éventuel rendez-vous en fonction de ton ressenti.
• Je pointerai toujours comme prioritaire la sécurité (des maîtres, du chien, des autres)
• Je mettrai surement le doigt sur quelque-chose qui va te toucher profondément, mais mettrai tout en place pour t'aider à le travailler.
• Je te laisserai avancer à ton rythme, car à l'impossible, nul n'est tenu. Je te boosterai néanmoins si je vois que tu as besoin de motivation. 
• Je veillerai à ce que ça ne te coûte pas trop cher, mais tout travail mérite salaire. 
• Je suis là pour te redonner confiance en toi, en ton chien = en votre duo ! 
• Je ferai mon possible pour que tes objectifs soient atteint, enfin les réalistes. Je te ferai peut-être renoncer à certains pour votre bien.
Je ne te demanderai qu'une seule chose : de l'implication !

Tu vas d'office devoir travailler SUR toi et AVEC ton chien. Il n'y a pas de recette magique.

Merci !
Aude 🐾

Dur dur de les voir vieillir, les regarder se mouvoir avec difficultés dans leurs panier, manger moins, dormir beaucoup plus et être plus grognon avec les canipotes 😔 Mais nous devons être là pour eux, les aider à "mieux vieillir" en mettant en place quelques petites choses et les soutenir jusqu'au bout.

Tout comme nous, nos chiens vieillissent ! 

Grâce à la qualité de vie et aux progrès de la médecine vétérinaire, la durée de vie de nos amis à 4 pattes augmente sensiblement. Mais toutes les races ne sont pas égales, les minis format vivent deux fois plus longtemps que les géants. La vieillesse implique des modifications dans le fonctionnement des différents organes, qui se fatiguent plus ou moins vite, chez le chien cela se traduit le plus souvent par des problèmes articulaires (difficultés de déplacement), une dentition en mauvais état, un pelage terne, des reins fragiles, une plus grande sensibilité aux maladies et au stress, éventuellement l’apparition de tumeurs.

Les effets du vieillissement :
• pathologie cardiaque
• pathologie bucco-dentaire
• pathologie ostéo-articulaire
• oncologie
• insuffisance rénale
• troubles du comportement
• maladies digestives
• baisse de l’ouïe et de la vision
• baisse de l’immunité

Quelques conseils pour simplifier son quotidien :
1/ Avec l’âge, le chien supporte moins bien les changements, si vous partez en vacances, emportez son panier, sa gamelle et ses joujoux.
2/ Profitez-en pour masser votre chien sénior, massez lui doucement son dos, ses pattes, repérez les endroits douloureux, et posez doucement votre main à l’endroit qui fait mal, la chaleur peut l’apaiser. Massez le bas de son dos, pliez et déplier ses pattes pour stimuler sa circulation et soulager ses douleurs articulaires.
3/ En vieillissant votre chien devient plus sensible au froid et à la chaleur. S’il fait trop chaud, on évite les efforts et les expositions prolongées au soleil. S’il fait trop froid, on le couvre avec un manteau bien chaud.
4/ On aménage son quotidien, pensez à mettre des tapis antidérapants dans la maison pour éviter qu’il ne glisse et se blesse, mettez une rampe d’accès pour monter dans la voiture, rendez son panier plus moelleux et confortable et pensez au marches pieds pour monter le canapé ou le lit.
Pensez aux compléments alimentaires à base de Chondroītine et Glucosamine pour soutenir les articulations (moules vertes, curcuma, huiles de poissons, huile de krill etc...).
5/ S’il obéit moins bien, on reste zen et on le respecte. Peut être souffre t-il de surdité ou de sénilité. Et avec le grand âge, on prend son temps !
6/ S’il boit plus que d’habitude ou s’il mange différemment, c’est peut être dû aux dents, au diabète ou à une insuffisance rénale. Dans ce cas, parlez en à votre vétérinaire pour un contrôle et adaptez son alimentation ! 
7/ Continuez à le promener, même âgé, un exercice modéré est nécessaire à son équilibre. Et s’il se couche au milieu du chemin, demi-tour et retour à la maison !
Si la dépense physique est compliqué, pensez à la dépense cognitive et masticatoire et/ou de léchage. Lui apprendre de nouvelles choses (facile et en adéquation avec son état physique bien entendu) lui permettra de garder sa motivation, de le faire réfléchire (ce qui freinera un petit peu la sénilité car on gardera son cerveau en eveil) et renforcera toujours un peu plus votre relation. 
Lui apporter de l'activité masticatoire et/ou de léchage permettra aussi de le dépenser, choisissez des friandises adéquates à sa dentition (s'il n'a plus de dents, on choisira des choses très molles voir à lécher).
Que faire quand son chien prend de l’âge ?
1/ Continuez à le vacciner : 
Le système immunitaire a tendance à faiblir et les rappels de vaccins sont le seul moyen de renforcer les défenses naturelles contre des maladies mortelles.
2/ Traitez contre les parasites :
Votre chien se défend de moins en moins bien contre les parasites et les maladies qu’ils transmettent. Il est nécessaire de le traiter régulièrement.
3/ Le bilan sénior
Les pathologies liées au vieillissement sont évolutives, les traitements sont d’autant plus efficaces qu’elles sont prises en charge de façon précoce.

P.s.: prenez soin d'eux 

A bientôt !
Aude 🐾

"On va parler choix humains pour changer. 

Je vais cesser de titiller sur la liberté et les rencontres canines, mais je vais un peu aller voir du côté des choix qu'on fait, des principes qu'on se donne et qui rejaillissent sur nos chiens. 
Votre chien à un trouble du comportement : réactivité, peur ... Chaque jour les balades sont des casse-tête, du stress, des moments pas cool et vous êtes de ceux qui hurlez quand j'écris sur les chiens libres qui viennent à la rencontre d'un chien en laisse. 

Vous savez le problème de votre chien, vous ne l'avez pas choisi, et pour autant vous devez dealer avec. 

Mais pourquoi encore bon nombre d'humains s'imposent des balades à risque, allant faire le tour du centre ville, se rendent au parc du coin, ou dans la forêt surfréquentée le week end, et réitèrent jour après jour alors qu'ils y accumulent les mauvaises expériences, leur chien devenant de plus en plus tendu, réactif, agressif, et eux suivant le même chemin ? 
Lorsqu'on a un chien qui a un problème profond, on ne peut pas faire comme si de rien n'était. 

Je sais, c'est dur à entendre, c'est dur à vivre, et il faut faire le deuil, au moins pour un temps d'une vie "normale", de la vie qu'on s'était imaginé avec notre loulou, il faut tuer ces images de nous avec notre chien en train de le promener tranquillement sur le marché ou bien en train de jouer avec d'autres chiens. 

~ Il faut faire le deuil du chien idéal ~

Et accepter qu'on doive revoir nos routines, nos principes, nos façons de voir les choses. 
Les balades n'ont pas à forcément être un tour du quartier ou une heure au parc. Elles n'ont parfois même pas à être quotidiennes, pour certains chiens, dans certains état émotionnels. 
La priorité n'est pas d'aller d'un point A à un point B comme un promeneur du dimanche.
 La priorité est de protéger notre chien. 
On peut juste aller dans une rue moins fréquentée, on peut aller sur les zones industrielles, dans les grands parkings en dehors des heures d'ouverture, le long de grosses voies urbaines. on peut limiter les sorties la semaine et partir plus loin dans un coin perdu le week end.... On peut pleins de choses en fait, mais ça demande d'être créatif et surtout de revoir nos prérogatives. 
C'est une question de choix. 
On peut même choisir de déménager à la campagne. 
Vous allez hurler là je le sais, vous allez me dire si c'était si facile .... je n'ai pas dit que c'était facile, juste que c'est une question de choix, et que quand on choisit on délaisse forcément d'autres opportunités, on ne peut pas tout avoir. 

Cela me fait penser à quand j'étais infirmière en plein burn out, je répétais à une de mes jeunes collègue que je n'en pouvais plus... et celle ci me disait : mais démissionne , pourquoi tu restes ? et moi de lui dire c'est pas si simple .... jusqu'au jour où j'ai vraiment compris que j'avais le choix, mais que ça impliquait de prendre des risques, et où je l'ai pris ce risque, 
j'ai démissionné et j'ai sauvé ma vie. 
Choisissez juste."

Texte Cynonyx - éducation canine, très juste 👌

"❓Comment créer des apprentissages efficaces pour son chien 

Tous les propriétaires de chien que je vois me disent ne pas savoir comment apprendre à leur chien à faire ceci ou ne plus faire cela (c'est normal et compréhensible ce n'est pas leur métier 😉) 
Voyons ensemble quelques bases pour créer des apprentissages efficaces pour son chien 🐶 

● Utiliser des méthodes respectueuses. Le renforcement positif permet de créer un apprentissage adapté à l'espèce canine mais aussi et surtout à l'individu en question : en prenant en compte et en respectant son individualité, ses capacités, son émotionnel et son rythme d'apprentissage
(Devons-nous le répéter en 2022 ?)

● La base de la base : renforcer les comportements désirables que fait votre chien 🐶 Sans cela, votre loulou ne peut comprendre ce que vous attendez de lui. Cela permet aussi de donner plus de valeur aux comportements que vous souhaitez voir réapparaître dans le futur.

● Ne pas punir les comportements indésirables. La punition n'apprend rien (c'est un peu faux de dire ça, car elle apprend au chien à se méfier/à avoir peur de son humain. Et on est bien d'accord que sans parler que ça casse la relation, ça n'aide pas sur les apprentissages). La punition n'enseigne pas au chien ce que vous attendez de lui 😉 
● Aménager l'environnement et anticiper. C'est important afin que votre chien produise le moins possible le comportement que vous souhaitez modifier (en clair, éviter les erreurs). Mais aussi afin qu'il choisisse plutôt de vous proposer le comportement que vous désirez 😉 
● Le timing (le fameux !) est important aussi. Si vous renforcez votre chien au mauvais timing, vous pouvez donc renforcer le comportement que vous ne souhaitez pas. 
● Adapter et s'adapter à son chien. La durée des sessions, la fréquence, la progression dans l'apprentissage sont autant de paramètres importants pour mener à bien les apprentissages avec votre chien 🐶 

> Quelques exemples : 
• Pour apprendre au chien à ne pas sauter sur les humains, il faut -entre autre- le renforcer quand il reste au sol (avant qu'il saute) afin de donner plus de valeur à ce comportement. Lui apprendre le "descend" sur commande lorsqu'il a sauté n'est pas suffisant (et n'apprendra jamais à votre chien à ne plus sauter du tout). 

• Pour travailler efficacement sur les aboiements il faut -entre autre- le renforcer quand il n'aboie pas (avant bien sûr qu'il aboie), gérer son environnement afin qu'il ne se déclenche pas et travailler sur les stimuli déclencheurs. Lui apprendre à aboyer sur commande et à se stopper sur commande ne lui apprendra jamais à ne plus aboyer face aux stimuli qui le déclenchent. 

🌟 Pour vous aider, vous et votre chien, vous pouvez suivre des séances avec un pro compétent ce qui vous permettra d'acquérir ces compétences (entre autre !) 😉"
7 o'poil - Éducation et comportement canin, merci pour cet article qui résument parfaitement bien la mise en place des apprentissages 🙏

J'ajouterais également, choisir LE bon renforçateur. Tous les chiens n'ont pas le même. 

Vous avez le choix : 
• La caresse (si le chien est à l'aise avec ça)
• La voix
• Le jeu (Tug, balle etc...)
• La friandise (celle que votre chien aime)
• La libération

A bientôt 
Aude 🐾